La malédiction, Chapitre III : Le comble de la folie
Évanoui sur le sable brûlant, le monstre fit un rêve étrange. Tout était sombre. Les fleurs qu'il avait cueillies en haut du volcan bougeaient dans sa main. Elles grossissaient, petit à petit. Lui ne pouvait pas bouger, il ne les voyait pas. Il sentait juste leur poids grandir. Soudain, l'une d'elle, devenu gigantesque parla :
« Monstre, nous pouvons réaliser un de tes souhaits. Voici dix bougies qui représentent tes dix souhaits les plus chers. Souffles en une et ce voeu te sera exaucé ! Tu n'as droit qu'à une seule bougie… »
Le monstre sentait la chaleur des bougies et s'approcha de l'une d'elle. Il la souffla. La vue lui revint. A peine avait il retrouvé la vue qu’il se précipita sur une deuxième et la souffla, mais cette fois ci rien ne se passa. Les fleurs hurlèrent :
« Fourbe que tu es! Notre vengeance viendra! Elle sera terrible ! »
Les fleurs disparurent, les bougies aussi.
Le monstre se réveilla. Il avait retrouvé la vue! Et ce fut avec étonnement qu'il admira la scène qui se déroulait devant ses yeux. Une bande de trolls jouait avec une balle pendant qu'un elfe essaya de descendre une dune sur le bouclier de la Déesse du volcan. Soudain, un troll qu'il n'avait pas vu lui sauta dessus et commença à lui chanter une chanson dont les paroles lui retournèrent rapidement les neurones. Mais le troll arrêta bien vite sa chanson pour applaudir. L’elfe venait en effet de faire une chute spectaculaire en descendant la dune sur le bouclier. Tout le monde applaudissait. Le monstre était intrigué par la raison de la chute. Quelque chose avait freiné le bouclier. Le monstre s'approcha de la zone du crash et fouilla le sable. C'était un tapis volant qui avait bloqué le bouclier. Le monstre s'en empara et s'envola sur ce tapis qui semblait lui obéir. La troupe de trolls salua son départ en lui lançant un "In Raclette we trust!"
Le monstre se demandait ce que cela pouvait bien dire mais il continua à voler en suivant la direction que lui indiquait le bout de son nez. Il arriva enfin à un lac. Il allait pouvoir se désaltérer. Il atterrit et se précipita au bord du lac. Il ferma les yeux et vit son reflet dans l'eau. Quelle malédiction est-ce là?! Mais il n'eut pas le temps de réfléchir plus longtemps. Le folie le prit : il était en transe. Il se mit à hurler. Il se rua comme un fou dans toutes les directions, percuta les arbres, détruit des buissons, se jeta dans les ronces. Un figuier observai la scène et craint pour son intégrité. Il saisit le monstre à l'aide d'une liane et l'immobilisa. Prisonnier, le monstre redoubla de violence. Mais la liane était plus forte, ne pouvant plus lutter, il perdit connaissance de nouveau.
Il se réveilla dans une petite maison, étonné d'être redevenu calme. La porte s'ouvrit. Un hamster de la taille d'un nain portait un panier rempli de cornichons.
« Bonjour! Je vous ai trouvé empêtré dans les lianes de mon figuier, vous allez bien? »
Le monstre grogna.
« Mangez ça, ça vous calmera ! Aucune colère ne résiste à la saveur de mes cornichons. »
Le monstre grogna à nouveau. Il bouscula le hamster et se précipita dehors. Il était de l'autre côté du lac. La plage était couverte de plantations diverses. Il retourna dans la maison et vola le panier de cornichons qu'il avala d'une traite. Le hamster sembla heureux d'avoir trouvé un amateur de cornichons. Il proposa au monstre de rester. Apaisé par les cornichons, le monstre accepta. Le soir venu, le monstre mis au point un plan diabolique. Grâce à ces cornichons, il pourrait conjurer la malédiction des licornes. Il suffirait de voler la récolte du hamster pour qu'il soit tranquille toute sa vie. Il se promit de passer à l'action dès le lendemain.
Mais au petit matin, le hamster eut une visite. Une de ses amies gerboise venait prendre le petit-déjeuner. La gerboise avait un pelage semblable à celui du monstre, et celui-ci n'avait pas mangé de cornichons depuis la veille. La folie le prit de nouveau, et il commença à tout casser. Il se jeta sur le hamster et l'envoya rôtir dans la cheminée. La gerboise était terrorisée, sensible elle tomba dans les pommes. Le monstre hurlait, défonçait les placards et finit par se jeter contre une porte qui vola en éclats. Le monstre atterrit la tête la première dans la réserve de cornichons. Il reprit alors son calme, alla réveiller la gerboise.
« Greuh... ça va?
La gerboise ouvrit les yeux...
- Que s'est-il passé?! »
Le monstre lui expliqua qu'un fauve était entré qu'il l'avait sauvé. Mais il n'avait rien pu faire pour le hamster. Il ajouta qu'il était désolé. Sous le choc, la gerboise le crut.
« Ne restons pas ici, le fauve pourrait revenir ! » suggéra-t-elle
Le monstre et la gerboise sellèrent deux moutons et chargèrent un troisième avec les réserves de cornichons.
« Bien, partons maintenant, ne revenons plus » pensa la gerboise
Le monstre et la gerboise partirent ainsi à dos de mouton vers le nord.
« Monstre, nous pouvons réaliser un de tes souhaits. Voici dix bougies qui représentent tes dix souhaits les plus chers. Souffles en une et ce voeu te sera exaucé ! Tu n'as droit qu'à une seule bougie… »
Le monstre sentait la chaleur des bougies et s'approcha de l'une d'elle. Il la souffla. La vue lui revint. A peine avait il retrouvé la vue qu’il se précipita sur une deuxième et la souffla, mais cette fois ci rien ne se passa. Les fleurs hurlèrent :
« Fourbe que tu es! Notre vengeance viendra! Elle sera terrible ! »
Les fleurs disparurent, les bougies aussi.
Le monstre se réveilla. Il avait retrouvé la vue! Et ce fut avec étonnement qu'il admira la scène qui se déroulait devant ses yeux. Une bande de trolls jouait avec une balle pendant qu'un elfe essaya de descendre une dune sur le bouclier de la Déesse du volcan. Soudain, un troll qu'il n'avait pas vu lui sauta dessus et commença à lui chanter une chanson dont les paroles lui retournèrent rapidement les neurones. Mais le troll arrêta bien vite sa chanson pour applaudir. L’elfe venait en effet de faire une chute spectaculaire en descendant la dune sur le bouclier. Tout le monde applaudissait. Le monstre était intrigué par la raison de la chute. Quelque chose avait freiné le bouclier. Le monstre s'approcha de la zone du crash et fouilla le sable. C'était un tapis volant qui avait bloqué le bouclier. Le monstre s'en empara et s'envola sur ce tapis qui semblait lui obéir. La troupe de trolls salua son départ en lui lançant un "In Raclette we trust!"
Le monstre se demandait ce que cela pouvait bien dire mais il continua à voler en suivant la direction que lui indiquait le bout de son nez. Il arriva enfin à un lac. Il allait pouvoir se désaltérer. Il atterrit et se précipita au bord du lac. Il ferma les yeux et vit son reflet dans l'eau. Quelle malédiction est-ce là?! Mais il n'eut pas le temps de réfléchir plus longtemps. Le folie le prit : il était en transe. Il se mit à hurler. Il se rua comme un fou dans toutes les directions, percuta les arbres, détruit des buissons, se jeta dans les ronces. Un figuier observai la scène et craint pour son intégrité. Il saisit le monstre à l'aide d'une liane et l'immobilisa. Prisonnier, le monstre redoubla de violence. Mais la liane était plus forte, ne pouvant plus lutter, il perdit connaissance de nouveau.
Il se réveilla dans une petite maison, étonné d'être redevenu calme. La porte s'ouvrit. Un hamster de la taille d'un nain portait un panier rempli de cornichons.
« Bonjour! Je vous ai trouvé empêtré dans les lianes de mon figuier, vous allez bien? »
Le monstre grogna.
« Mangez ça, ça vous calmera ! Aucune colère ne résiste à la saveur de mes cornichons. »
Le monstre grogna à nouveau. Il bouscula le hamster et se précipita dehors. Il était de l'autre côté du lac. La plage était couverte de plantations diverses. Il retourna dans la maison et vola le panier de cornichons qu'il avala d'une traite. Le hamster sembla heureux d'avoir trouvé un amateur de cornichons. Il proposa au monstre de rester. Apaisé par les cornichons, le monstre accepta. Le soir venu, le monstre mis au point un plan diabolique. Grâce à ces cornichons, il pourrait conjurer la malédiction des licornes. Il suffirait de voler la récolte du hamster pour qu'il soit tranquille toute sa vie. Il se promit de passer à l'action dès le lendemain.
Mais au petit matin, le hamster eut une visite. Une de ses amies gerboise venait prendre le petit-déjeuner. La gerboise avait un pelage semblable à celui du monstre, et celui-ci n'avait pas mangé de cornichons depuis la veille. La folie le prit de nouveau, et il commença à tout casser. Il se jeta sur le hamster et l'envoya rôtir dans la cheminée. La gerboise était terrorisée, sensible elle tomba dans les pommes. Le monstre hurlait, défonçait les placards et finit par se jeter contre une porte qui vola en éclats. Le monstre atterrit la tête la première dans la réserve de cornichons. Il reprit alors son calme, alla réveiller la gerboise.
« Greuh... ça va?
La gerboise ouvrit les yeux...
- Que s'est-il passé?! »
Le monstre lui expliqua qu'un fauve était entré qu'il l'avait sauvé. Mais il n'avait rien pu faire pour le hamster. Il ajouta qu'il était désolé. Sous le choc, la gerboise le crut.
« Ne restons pas ici, le fauve pourrait revenir ! » suggéra-t-elle
Le monstre et la gerboise sellèrent deux moutons et chargèrent un troisième avec les réserves de cornichons.
« Bien, partons maintenant, ne revenons plus » pensa la gerboise
Le monstre et la gerboise partirent ainsi à dos de mouton vers le nord.
FIN du Chapitre III