La petite fille, l'écureuil et le téléphone
Certains savent désormais que derrière l'écran, votre serviteur est un ent… Dans ma forêt de Tristelégende, il s'en passe beaucoup vous savez… L'histoire que je vais vous conter m'a été rapportée par un petit écureuil qui grimpait désobligeamment le long de mes branches un soir d'automne.
Quelque part au nord de la forêt est un coin que l'on nomme Noirfourré où peu de mes semblables s'aventurent. En cet endroit, il est une maison laissée là à l'abandon depuis bientôt trop longtemps que de mémoire d'ent elle y fut semble-t-il toujours été. Mon ami l'écureuil s'y était aventuré pour y planquer quelques graines de ses récoltes bien que l'endroit ait la réputation d'être maudit. C'est en ces lieux qu'un certain personnage lui raconta cette histoire…
Il était une fois un père et sa fille qui avaient choisi de vivre retirés au milieu des bois. Armé de courage, l'homme avait bâtit une maison en plein milieu des bois, élevant des chèvres et cultivant les olives. Meline, la fille aimait jouer entre les arbres, à cache-cache avec ses amis imaginaires, compter les olives comme le faisait sa mère bien avant elle. Les jours passaient et la maison riait. Le temps passait et Meline grandissait. Le temps passait et son père vieillissait. Il est un temps pour tout et pour tous même dans la forêt et le temps du père touchait à sa fin. Lorsqu'il s'éteignit un soir d'hiver, Meline pleura longuement, désespérée. Elle était maintenant femme et seule au milieu des bois, elle songea un instant à faire installer le téléphone qu'ils avaient ramené avec eux mais non celui-ci resterait là. La vie passa, lentement. La chaleur qui la tiraillait au ventre devenait de plus en plus intense. Elle finit par vivre la nuit, dansant nue dans la forêt, ne s'occupant plus de rien. Les chèvres s'enfuirent et bientôt, elle en fut réduite à se nourrir d'une misérable meule de fromage et de quelques olives qui se tortillaient sous ses doigts dans la cuvette en zinc. S'abandonnant complètement, ses yeux se cernèrent de noir et bientôt la faim eut raison d'elle. Elle se laissa mourir à côté du téléphone sans rien dire, attendant un appel qui ne viendrait jamais.
Triste histoire sans morale me direz vous… Lorsque l'individu eut finit son histoire, notre écureuil graines a la main remuait fébrilement des oreilles attendant une suite plus heureuse, mais l'individu s'évanouit dans la brume… Un spectre… Le coeur de note ami roux se mit a battre d'angoisse devant ce phénomène étrange quand la sonnerie du téléphone retentit au fond de la demeure en ruine. Il prit ses pattes à son cou sans demander son reste.
Ce petit écureuil vit maintenant dans mes branches et ne s'aventure que très rarement au delà de mes racines. C'était son histoire que je vous ai conté ce soir, merci de l'avoir écouté...
Il était une fois un père et sa fille qui avaient choisi de vivre retirés au milieu des bois. Armé de courage, l'homme avait bâtit une maison en plein milieu des bois, élevant des chèvres et cultivant les olives. Meline, la fille aimait jouer entre les arbres, à cache-cache avec ses amis imaginaires, compter les olives comme le faisait sa mère bien avant elle. Les jours passaient et la maison riait. Le temps passait et Meline grandissait. Le temps passait et son père vieillissait. Il est un temps pour tout et pour tous même dans la forêt et le temps du père touchait à sa fin. Lorsqu'il s'éteignit un soir d'hiver, Meline pleura longuement, désespérée. Elle était maintenant femme et seule au milieu des bois, elle songea un instant à faire installer le téléphone qu'ils avaient ramené avec eux mais non celui-ci resterait là. La vie passa, lentement. La chaleur qui la tiraillait au ventre devenait de plus en plus intense. Elle finit par vivre la nuit, dansant nue dans la forêt, ne s'occupant plus de rien. Les chèvres s'enfuirent et bientôt, elle en fut réduite à se nourrir d'une misérable meule de fromage et de quelques olives qui se tortillaient sous ses doigts dans la cuvette en zinc. S'abandonnant complètement, ses yeux se cernèrent de noir et bientôt la faim eut raison d'elle. Elle se laissa mourir à côté du téléphone sans rien dire, attendant un appel qui ne viendrait jamais.
Triste histoire sans morale me direz vous… Lorsque l'individu eut finit son histoire, notre écureuil graines a la main remuait fébrilement des oreilles attendant une suite plus heureuse, mais l'individu s'évanouit dans la brume… Un spectre… Le coeur de note ami roux se mit a battre d'angoisse devant ce phénomène étrange quand la sonnerie du téléphone retentit au fond de la demeure en ruine. Il prit ses pattes à son cou sans demander son reste.
Ce petit écureuil vit maintenant dans mes branches et ne s'aventure que très rarement au delà de mes racines. C'était son histoire que je vous ai conté ce soir, merci de l'avoir écouté...
FIN