A la porte du pantin, le chaperon voit rouge

Publié le par Franzowsky

paralépipède, croustade, reproduction, turbine, noisette



Étudiant, il se lève le matin.
Certaines fois du moins, il baille, se sent sous les bras,
À cette heure là, c'est au Crous qu'il mangera une croustade d'épinard et un soda.
Et après peut-être au stade il ira.
Son propre mode de reproduction qui le turlupine,
Même si parallèpipède il n'est point.
Sa pine le propulse vers d'étrange lendemain,
Comme une turbine.
Le 7ème ciel n'est pas loin.

Entre le crous et le stade il commande un noisette au bar du coin. Pourtant, c'est en rêvant à d'autres jours que le soleil lui fait la cour, sa geule noircit par cette folie, de partir ce vendredi. Sa belle valise sous son bras gauche, il fait trois courses chez Ed, achetant saucisson beurre et paté. Un vrai petit air de gavroche.

Il était une fois un petit chaperon de banlieue rouge qui habitait Pantin. Dans son immeuble, sur le même palier, une porte plus loin, la famille Pinocchio était de ses voisins. Un matin alors qu'elle s'en allait une galette à la main, un loulou du quartier lui dit :
"Salut tu vas bien? Où vas-tu sur ce chemin?
- Je vais chez 'mère-grand' " répliqua-t-elle en verlan.
Là, le loulou l'arrête.
"J'te rappelle, ah, que t'es dans un conte pour enfants. Et ce qui par 'il était une fois' commence, ne peut se dire qu'en bon céfran. Car cela se passe il y a bien longtemps.
- C'est çà, et pourquoi pas dans une lointaine galaxie?" avec un air farouche, elle lui répondit.
"Si t'es pas content, rentre chez toi. Et restes y!"

FIN

Publié dans Contes à plusieurs

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article